L'opérateur de la Bourse de Londres prévoit une marge du bénéfice avant intérêts, impôts, dépréciation et amortissement (Ebitda) d'environ 55% d'ici 2019, contre 46,5% l'an dernier, peut-on lire dans un communiqué.

Cette prévision optimiste survient dans un contexte défavorable pour l'opérateur. La tentative de fusion entre LSE et Deutsche Börse, afin de mieux concurrencer des opérateurs comme Intercontinental Exchange, s'est heurtée en mars à l'opposition de la Commission européenne et de responsables politiques allemands qui refusaient que le siège du nouvel ensemble se situe en Grande-Bretagne.

Le pari perdu de la Première ministre britannique Theresa May lors des législatives de jeudi a en outre ravivé les inquiétudes sur les modalités de la sortie de la Grande-Bretagne de l'Union européenne.

LSE a dit vouloir réduire ses coûts de 50 millions de livres(56,5 millions d'euros) par an jusqu'en 2019 et maintenir stable à 4% la trajectoire de hausse de ses dépenses d'exploitation.

L'action du groupe recule de 0,69% à 3.430 pence vers 13h20 GMT à la Bourse de Londres, sous-performant l'indice sectoriel FTSE 350 des financières, en repli de 0,28%.

(Noor Zainab Hussain à Bangalore; Claude Chendjou pour le service français, édité par Véronique Tison)