Sans surprise, IAG a abaissé ses prévisions trimestrielles ce vendredi après ses résultats du deuxième trimestre. Le propriétaire de British Airways et Iberia, étrillé par les brokers ces dernières semaines, est pris en étau entre les grèves, la menace terroriste et bien entendu la décision de la Grande-Bretagne de quitter l'Union européenne (UE).

Son bénéfice d'exploitation est ressorti à 555 millions
d'euros au deuxième trimestre, en hausse de 4,7% sur un an, mais sous la prévision moyenne des analystes de 562 millions.

Le bénéfice avant exceptionnels a quant à lui crû de 10,6% à 396 millions d'euros par rapport au deuxième trimestre précédent, tandis que le chiffre d'affaires à fin juin a augmenté de 4,1% à environ 10,8 milliards.

IAG avait en réalité annoncé la couleur très tôt après le référendum britannique et indiqué que ses objectifs n'étaient plus tenables au vu de son issue. Le groupe vise désormais une croissance à 2 chiffres proche de 10% de son bénéfice opérationnel avant exceptionnel en 2016, une estimation moins optimiste que la précédente.

Outre le 'Brexit', les attentats en Europe et le coup d'Etat manqué en Turquie portent un sérieux coup au tourisme en général et au secteur aérien en particulier, comme l'ont également concédé les easyJet et autres Lufthansa.


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