Le titre gagnait 5,16% à 601,175 pence à 11h28 GMT à la Bourse de Londres, signant la meilleure performance de l'indice européen Stoxx 600 (-0,11%) et de l'indice sectoriel du transport et des loisirs (+0,23%).

Les compagnies aériennes sont confrontées depuis plusieurs années à la baisse des prix des billets mais les européennes disent percevoir des signes d'un retournement de tendance avec un ralentissement de cette baisse.

IAG a déclaré vendredi s'attendre pour le deuxième trimestre à la première hausse sur un an depuis 2014 de son revenu passager par mile parcouru. Cette mesure du chiffre d'affaires rapporté à la capacité de vol a reculé de 3,1% à taux de changes constant au premier trimestre mais le directeur général d'IAG, Willie Walsh, a jugé la performance encourageante depuis un an.

"Ce que nous constatons, c'est cette tendance, qui était un problème commenté par beaucoup de compagnies aériennes. Nous constatons une tendance à l'amélioration et cela évolue plus vite que nous ne nous y attendions", a dit Willie Walsh.

Ces propos vont dans le sens de ceux déjà formulés par Air France et Lufthansa, qui ont aussi évoqué une amélioration du contexte en termes de prix et de réservations à l'approche de l'été.

IAG a réalisé au premier trimestre un bénéfice d'exploitation hors exceptionnels de 170 millions d'euros, en hausse de 9,7%, un niveau supérieur au consensus Reuters qui se situait à 140,5 millions.

Le chiffre d'affaires total a été de 4,93 milliards d'euros, soit une baisse de 2,8% mais un niveau là encore légèrement supérieur aux attentes avec l'amélioration de la tendance sur les prix.

Le bénéfice a aussi été soutenu par la contraction des coûts, fruit, selon Willie Walsh, des efforts du groupe et de la baisse du prix du carburant.

"C'est une performance record au T1, traditionnellement notre trimestre le plus faible, avec une poursuite de l'amélioration de tendance sur le revenu unitaire par passager", a déclaré le directeur général.

IAG, qui avait abaissé sa prévision de résultats l'an dernier en raison de la dépréciation de la livre consécutive au vote en faveur du Brexit, a subi un effet de changes négatif de 32 millions d'euros sur le premier trimestre en raison de la conversion de ses bénéfices de la livre sterling en euro.

(Bertrand Boucey pour le service français)

par Alistair Smout