* IAG l'un des quatre candidats sélectionnés pour de nouvelles discussions-sources

* Lauda et Thomas Cook toujours en lice, selon Lauda

* Six candidats ont fait des offres pour Niki-administrateur

* Un accord visé d'ici la fin de la semaine prochaine- administrateur (Actualisé avec sources sur les candidats restants)

par Klaus Lauer

BERLIN, 22 décembre (Reuters) - IAG, le propriétaire de British Airways, d'Iberia et du transporteur à bas coût Vueling, est l'un des quatre candidats sélectionnés pour les dernières étapes des discussions sur la reprise des actifs de la compagnie aérienne en dépot de bilan Niki, a-t-on appris de trois sources proches du dossier.

Le transporteur a fait une offre sur l'ensemble de Niki et est considéré comme favori pour l'emporter, ont ajouté les trois sources. Si aucun accord n'est conclu avec IAG, il est possible que Niki soit réparti entre plusieurs acquéreurs.

Le voyagiste britannique Thomas Cook et le fondateur de Niki, l'ancien champion du monde de Formule Un Niki Lauda, figurent également parmi les quatre candidats, a déclaré Niki Lauda au quotidien allemand Handelsblatt.

Les administrateurs judiciaires de Niki visent un accord d'ici la fin de la semaine prochaine, a déclaré vendredi l'un d'eux. Ils n'ont pas toutefois pas confirmé l'identité des candidats au rachat de Niki.

Niki Lauda, qui a créé la compagnie aérienne éponyme en 2003, a dit avoir été informé qu'une décision devait être prise le 28 décembre.

Niki, filiale d'Air Berlin, a déposé son bilan la semaine dernière, Lufthansa ayant renoncé à la racheter pour des motifs de concurrence, ce qui a entraîné une immobilisation sa flotte au sol et laissé sans vol de retour des milliers de passagers.

Depuis, les administrateurs cherchent un nouvel repreneur pour les actifs de la compagnie avant qu'elle ne perde ses créneaux de décollage et d'atterrissage, son principal atout.

Six candidats ont soumis des offres avant la date limite de jeudi, dont cinq contraignantes, déclare Lucas Flöther, administrateur de Niki, dans un communiqué publié vendredi, sans plus de détails.

DÉLAI SUPPLÉMENTAIRE

"Les candidats sont très intéressés, et je suis convaincu qu'il sera possible de sauver une grande partie de l'activité et de nombreux emplois en Autriche et en Allemagne", ajoute-t-il.

Un journal allemand rapporte que Tuifly, la compagnie aérienne du voyagiste TUI, est un autre candidat au rachat de Niki et que le transporteur suisse PrivatAir s'est montré intéressé.

Air Berlin, également en dépôt de bilan, IAG, Thomas Cook et Tuifly n'ont pas souhaité s'exprimer. PrivatAir de son côté n'était pas disponible dans l'immédiat.

Selon Lucas Flöther, tous les candidats retenus pour de nouvelles discussions ont dit être prêts à consentir un prêt à Niki, qui s'ajouterait au prix d'achat, de façon à ce que la compagnie aérienne soit encore opérationnelle d'ici la réalisation de la transaction.

Le chef du comité d'entreprise de Niki, Stefan Tankovits, a ajouté que les salariés de la compagnie aérienne percevraient leur rémunération de décembre.

Si les administrateurs de Niki ne parviennent pas à conclure un accord sur les actifs de Niki avant la fin décembre, le transporteur pourrait perdre sa licence d'exploitation et ses créneaux d'atterrissage et de décollage.

Selon Lucas Flöther, les autorités de régulation autrichiennes pourraient toutefois accorder un délai supplémentaire de quelques jours aux différentes parties d'ici la fin de la semaine prochaine. (avec Kirsti Knolle à Vienne, Paul Sandle à Londres et Brenna Hughes Neghaiwi à Zurich, Wilfrid Exbrayat et Claude Chendjou pour le service français, édité par Benoit Van Overstraeten)