Le concepteur de parfums sous licence a vu sa marge grimper de 2,5 points à 15,8% sur les six premiers mois de l'année, marqués par les lancements du premier nouveau parfum de Rochas, "Mademoiselle Rochas" et par ceux de Jimmy Choo L’Eau et Jimmy Choo Man Ice.

Grâce à une importante maîtrise de ses coûts fixes, le groupe a dégagé un résultat opérationnel en progression de 53% à 33,1 millions d'euros, tandis que ses investissements de publicité et de marketing ont augmenté de plus de 40% sur la période.

Ces chiffres, supérieurs aux attentes des analystes et aux prévisions publiées par le groupe le 27 juillet, ont été salués par le marché.

Le titre Interparfums gagnait 4,3344% à 33,7 euros à 13h11, alors que l'indice SBF 120 gagnait 0,76% au même moment, signant une progression de plus de 35% depuis début janvier pour une capitalisation boursière de 1,3 milliard d'euros.

Interparfums avait révisé en hausse sa prévision de chiffre d'affaires 2017 fin juillet, après une très forte croissance semestrielle liée aux succès de Jimmy Choo, Lanvin et Rochas.

En terme de résultat opérationnel courant, "Interparfums pourrait en 2017 avoir effacé l'effet de la perte de la licence Burberry" (intervenue fin 2012)", a précisé à Reuters Philippe Santi, directeur financier du groupe.

Pour l'ensemble de l'année, compte tenu des investissements marketing prévus, Interparfums confirmé que sa marge opérationnelle devrait atteindre 13,0% à 13,5%, sur la base de la parité euro/dollar actuelle.

Le résultat net part du groupe a quant à lui progressé de 68% à 21,7 millions d'euros.

(Cyril Altmeyer avec Pascale Denis et Manon Jacob, édité par Jean-Michel Bélot)