Ipsen a annoncé aujourd'hui les résultats positifs de l'étude clinique de phase II avec Dysport dans le traitement de l'hyperactivité du détrusor d'origine neurologique (HDN) chez des patients dont l'incontinence urinaire est mal contrôlée par les traitements anticholinergiques. Les résultats montrent que le traitement par Dysport est associé à une réduction moyenne, par rapport à l'évaluation initiale, des épisodes d'incontinence urinaire supérieure à 75%, 12 semaines après l'injection, quel que soit le mode d'administration.
Ipsen précise que ces résultats ont été obtenus avec une dose unique de Dysport 750 unités injectée dans 15 ou 30 sites dans le muscle détrusor.
L'efficacité a été confirmée par l'amélioration des paramètres urodynamiques et de la qualité de vie des patients. Le profil de tolérance observé dans l'étude est en ligne avec celui attendu dans cette indication.
"Ces résultats sont très encourageants pour la franchise Dysport, qui a l'opportunité de potentiellement se développer en urologie, une aire thérapeutique clé du groupe", a commenté Claude Bertrand, Vice-Président Exécutif R&D et Chief Scientific Officer d'Ipsen. Et d'ajouter : "Nous nous réjouissons des avantages potentiels que Dysport pourrait apporter aux patients atteints de HDN."
Ipsen est spécialisé dans la recherche, le développement, la fabrication et la commercialisation de médicaments de spécialité. Le CA par domaine thérapeutique se répartit comme suit :
- oncologie (75,2%) ;
- neuroscience (21,1%) ;
- maladies rares (3,7%).
A fin 2023, le groupe dispose de 4 centres de recherche et développement situés en France, au Royaume Uni, aux Etats-Unis et en Chine, et de 4 sites de production dans le monde.
La répartition géographique du CA est la suivante : Europe (40,2%), Amérique du Nord (33,3%) et autres (26,5%).