Ipsen a renoué avec les bénéfices en 2013, soutenu par ses activités dans la médecine de spécialité. L'an dernier, le groupe pharmaceutique français a en effet réalise un bénéfice net de 153,1 millions d'euros, contre une perte de 27,5 millions en 2012. Le résultat opérationnel récurrent ajusté a progressé de 5,2% à 208,6 millions. Le chiffre d'affaires, déjà publié, est ressortie à 1,2248 milliard, en hausse de 2,2%.En conséquence, la marge opérationnelle récurrente ajustée a progressé de 0,7 point de pourcentage, passant de 16,3% en 2012 à 17% en 2013.
Sur le plan des perspectives, Ipsen prévoit que ce taux de marge ressorte entre 16% et 17% cette année. Le groupe souhaite notamment limiter l'impact sur sa rentabilité de l'investissement nécessaire pour préparer le lancement de Somatuline dans les tumeurs neuroendocrines aux Etats-Unis.
Ipsen vise également une croissance annuelle de ses ventes de médecine de spécialité comprise entre 4% et 6% et une baisse de ses ventes de médecine générale comprise entre -2% et 0% (hors lancement d'un générique de Smecta en France).
Ces objectifs "sont fixés à taux de change constant et hors événements défavorables majeurs imprévus, par exemple une dégradation de l'environnement économique en Ukraine".
La société propose un dividende stable à 0,80 euro par action.
Ipsen est spécialisé dans la recherche, le développement, la fabrication et la commercialisation de médicaments de spécialité. Le CA par domaine thérapeutique se répartit comme suit :
- oncologie (75,2%) ;
- neuroscience (21,1%) ;
- maladies rares (3,7%).
A fin 2023, le groupe dispose de 4 centres de recherche et développement situés en France, au Royaume Uni, aux Etats-Unis et en Chine, et de 4 sites de production dans le monde.
La répartition géographique du CA est la suivante : Europe (40,2%), Amérique du Nord (33,3%) et autres (26,5%).