Ipsen bondit de 5,93% à 119,60 euros à la Bourse de Paris. La direction du laboratoire, deuxième groupe français pharmaceutique derrière Sanofi, peut se féliciter d'avoir conclu l'an dernier avec la biotech américaine Exelixis un accord exclusif de licence de commercialisation du cabozantinib. Certes, l'accord exclut les Etats-Unis et le Japon, mais il concerne cependant l'Europe et le Canada. Déjà autorisé pour le traitement du cancer du rein en deuxième ligne dans les principales régions du monde, le cabozantinib devrait l'être également bientôt pour le traitement du cancer du foie avancé.

Ipsen et Exelixis ont effet annoncé aujourd'hui que l'étude de phase 3 Celestial du cabozantinib, la dernière avant commercialisation, avait atteint son critère d'évaluation principal de survie globale. Le cabozantinib a permis d'obtenir une amélioration statistiquement significative et cliniquement pertinente de la survie globale médiane en comparaison au placebo chez des patients atteints d'un carcinome hépatocellulaire (HCC) avancé.

Le comité indépendant de contrôle des données de l'étude a recommandé son arrêt à l'issue de la seconde analyse intérimaire pour des raisons d'efficacité.

Ipsen prévoit de déposer une demande de variation à l'autorisation de mise sur le marché initiale au premier semestre 2018 auprès de l'Agence Européenne des Médicaments (EMA) et des autres agences réglementaires pertinentes et d'évaluer les prochaines étapes de la stratégie de développement pour le cabozantinib hors des Etats-Unis et du Japon, comme traitement pour le HCC avancé chez les patients précédemment traités.