Paris (awp/afp) - Ipsen a publié jeudi un bénéfice net en repli de 5,5% à 125,9 millions d'euros au premier semestre, en raison de coûts liés à de récentes acquisitions, mais a relevé plusieurs de ses objectifs annuels grâce à la dynamique de ses ventes.

Au deuxième trimestre, le chiffre d'affaires du groupe s'est établi à 481,4 millions d'euros, en hausse de 19,8%, ou de 18,5% à taux de change constants. Les ventes sont légèrement supérieures aux prévisions du consensus d'analystes Factset (477 millions d'euros).

Le groupe pharmaceutique vise désormais une croissance annuelle de ses ventes en médecine de spécialité supérieure à 24% à taux de change constants, contre 18% précédemment, pour une marge opérationnelle des activités à plus de 25% des ventes (contre 24% auparavant), selon un communiqué.

Son activité en médecine de spécialité a progressé de 21,1% au deuxième trimestre à taux de change constants, pour atteindre près de 400 millions d'euros de ventes.

Cette division bénéficie toujours des solides performances du traitement vedette d'Ipsen contre les tumeurs neuro-endocrines, Somatuline, ainsi que de la contribution de nouveaux lancements en oncologie, Cabometyx et Onivyde, des produits récemment acquis par le groupe.

Sur l'ensemble du premier semestre, la croissance en médecine de spécialité a atteint 23,1% hors effets de change, et la marge opérationnelle des activités globales du groupe a atteint 26,2%, en hausse de 1,2 point sur un an.

Le chiffre d'affaires global du groupe au premier semestre s'est élevé à 919,5 millions d'euros, en hausse de 18,8% à taux de change constants.

Ipsen a en revanche révisé à la baisse ses attentes en santé familiale, dont les ventes annuelles devraient être stables (contre +4% initialement prévu).

Au deuxième trimestre, cette division a réalisé 83,3 millions d'euros de ventes, en hausse de 7,6% sur un an hors effets de change, dopées là aussi par de récentes acquisitions de médicaments sans ordonnance, en France ou encore en Italie.

Cependant, les ventes d'un médicament anti-douleurs récemment acquis auprès de Sanofi, Prontalgine, devraient être "plus faibles que prévu" au second semestre, en raison de la décision en France du ministère de la Santé de rendre disponible tous les médicaments à base de codéine uniquement sur prescription médicale obligatoire, a expliqué Ipsen.

afp/jh