Au premier semestre 2014, le chiffre d'affaires d'Ipsos est de 756 millions d'euros en baisse de 5,9%. Les effets de change sont le principal contributeur à cette évolution en diminuant de 5,1% les revenus du spécialiste des études par enquête. Les effets de périmètre, correspondant à des activités cédées ou arrêtées, ont, elles, pesé pour 0,9%. La croissance organique d'Ipsos, sur le semestre est de 0,1%. Après un premier trimestre convenable, c'est pendant le deuxième trimestre - qui pèse pour près de 55% de l'activité du semestre - qu'Ipsos a calé, précise la société.

D'avril à juin, le chiffre d'affaires d'Ipsos a baissé de 7,1%. Il a fléchi de 1,1% sur une base comparable.

« C'est la première fois depuis le 1er trimestre 2013 qu'Ipsos constate une décroissance de son revenu. Cette inversion de tendance ne durera pas, mais elle aura, malgré son caractère éphémère, des conséquences sur les performances d'Ipsos en 2014 », avertit le spécialiste des études par enquête.

Au premier semestre, le résultat net part du groupe a reculé de 16,6% à 26,1 millions d'euros et la marge opérationnelle a baissé de 20,2% à 39,1 millions d'euros. Cette dernière a représenté 5,2% du chiffre d'affaires, soit une baisse de 90 points de base en un ans.

A ce stade, Ipsos anticipe, pour l'ensemble de l'année, un chiffre d'affaires stable ou légèrement croissant à taux de change et de périmètre constant, et un niveau de marge opérationnelle équivalent à celui de l'année dernière. Il tablait auparavant sur une croissance organique d'au moins 3% du chiffre d'affaires, ainsi qu'une croissance de sa marge opérationnelle.