JCDecaux (-9,51% à 25,085 euros) accuse la plus forte baisse du SBF 120 après la publication de résultats en repli au premier semestre 2014, marqués par le recul de la marge opérationnel. Le spécialiste de la communication extérieure a affiché un résultat net part du groupe avant charges de dépréciation en baisse de 9,9% à 79,1 millions d'euros. Le résultat d'exploitation ajusté avant charges de dépréciation a, lui, cédé 6% à 131,1 millions d'euros. La marge opérationnelle (marge d'Ebitda) a cédé 100 points de base sur un an, passant de 21,9% à 20,9% du chiffre d'affaires.

Enfin le chiffre d'affaires de JCDecaux a grimpé de 3,3% sur la période, à 1,305 milliard d'euros. En termes organiques, la croissance de l'activité a atteint 4%, et 5,3% sur le seul deuxième trimestre, précise le communiqué.

En raison d'un marché publicitaire en berne et d'une activité en repli en Russie, le segment de l'affichage est le seul à avoir enregistré un repli de son chiffre d'affaires (-4,2% en données organiques au premier semestre, -1% sur le seul deuxième trimestre) alors que le mobilier urbain (+4,6%) et le transport (+7,2%) ont brillé sur 6 mois. L'Ebitda de l'affichage a même chuté de 48%.

Par grandes zones géographiques, seule l'Amérique du nord a accusé un repli de son chiffre d'affaires (-11% en publié, -7% en organique).

En termes de perspectives, JCDecaux dit tabler sur une croissance organique de son chiffre d'affaires ajusté au troisième trimestre, mais légèrement inférieure à celle des six premier mois de l'année, ce que déplore Oddo qui, tout en restant à l'achat, a abaissé de 35 à 34 euros son objectif de cours. Il salue la bonne croissance organique du revenu mais attendait une hausse de l'Ebitda là où celui-ci a abandonné 2%, à 263,5 millions d'euros.

Gilbert Dupont, toujours à Accumuler, salue la bonne croissance organique du deuxième trimestre mais est lui aussi déçu par les résultats semestriels et les prévisions.

(E.B)