Nouvelle consolidation dans le secteur des services pétroliers. John Wood Group a annoncé le rachat se son concurrent Amec Foster Wheeler pour 2,23 milliards de livres, soit 2,7 milliards de dollars. A Londres, John Wood bondit de plus de 5% à 792 pence. Sa cible flambe, elle, de 13,5% à 555 pence, pour s'approcher de la valorisation induite par le deal de 564 pence. Ce prix représente une prime de 15,3% par rapport au cours de clôture de vendredi d'Amec, soit 489,2 pence. La transaction se fera uniquement en actions. Les actionnaires d'Amec Foster recevront 0,75 action de la nouvelle entité.

Ils détiendront 44% du groupe fusionné.

Selon les deux parties, l'opération sera relutive sur une base ajustée sur l'exercice fiscal complet qui suivra la finalisation de l'accord.

Wood Group table sur des économies de coûts avant impôts d'au moins 110 millions de livres.

Une bonne nouvelle pour le groupe qui a réalisé en 2016 des résultats inférieurs aux attentes. Son chiffre d'affaires a reculé de 16% à 4,93 milliards de dollars tandis que son bénéfice net a chuté de 65% à 27,8 millions, pénalisé, à l'image du reste du secteur, par la baisse des dépenses des majors pétrolières liée à la faiblesse des cours du pétrole.

Pour résister à cet environnement très difficile, le secteur a initié ces dernières années un vaste mouvement de rapprochement. En octobre dernier, General Electric a acquis l'américain Baker Hughes pour créer un géant mondial des services pétroliers fort d'un chiffre d'affaires de 32 milliards de dollars.

En mai, le français Technip annonçait son mariage avec l'américain FMC Technologies. Un mois plus tôt, Schlumberger avait consolidé son rang du numéro un mondial en finalisant l'acquisition de son concurrent Cameron International pour 14,8 milliards de dollars.