WASHINGTON (awp/afp) - Une cour d'appel américaine a donné raison au groupe pharmaceutique Johnson and Johnson en rejetant vendredi en Californie, une condamnation à 417 millions de dollars de dommages-intérêts dans le cadre d'un procès lié au talc.

Le jugement par une cour supérieure de Los Angeles est une nouvelle victoire pour la marque face aux plaintes de femmes et de leurs familles sur les risques de cancer des ovaires liés à l'utilisation de talc.

Elle intervient après une autre décision d'appel dans le Missouri la semaine dernière qui a contesté un dédommagement de 72 millions de dollars.

L'arrêt de vendredi a lui, rejeté la décision en août dernier du jury d'un tribunal de Los Angeles (Californie) qui avait accordé 70 millions de dollars en dommages compensatoires et 347 millions en dommages punitifs à une femme de 63 ans qui poursuivait le groupe pharmaceutique. Elle affirmait que l'utilisation de son talc pour sa toilette intime a provoqué un cancer des ovaires.

Le jury avait considéré que J&J n'avait pas informé cette femme, Eva Echeverria, des risques liés au talc lorsqu'elle avait commencé à l'utiliser à cet effet à l'âge de onze ans. Son cancer des ovaires avait été détecté en 2007.

Vendredi, le juge d'appel Maren Nelson a rejeté la décision de ce jury et accordé la requête d'un nouveau procès à Johnson and Johnson. Il a estimé que les arguments de la plaignante étaient insuffisants et vagues.

Dans un communiqué, un porte-parole du groupe a déclaré: "nous sommes heureux de la décision du juge. Le cancer des ovaires est une maladie terrible mais elle n'est pas causée par le talc que nous utilisons dans la poudre pour bébé depuis des décennies".

J&J fait face au total à quelque 4.800 procès en cours dans cette affaire du talc.

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