11 juin (Reuters) - Le président-directeur général de JPMorgan Jamie Dimon a défendu mardi le choix de la banque de dévoiler certains aspects du dossier de "la baleine de Londres" qui lui a fait perdre plus de deux milliards de dollars sur des dérivés de crédit.

"Nous avons fait tout ce que nous pensions qu'il fallait faire", a-t-il dit.

James Dimon a une fois de plus formulé des excuses pour la perte qu'il avait un temps maladroitement qualifiée de "tempête dans un verre d'eau", un mois après que le groupe eut annoncé des pertes colossales.

"Rien n'a été caché, il n'y a pas eu de mensonges", a déclaré le patron de JPMorgan, confirmé dans ses fonctions le mois dernier après un vote largement favorable de ses actionnaires.

Le département américain de la Justice ainsi que la Securities and Exchange Commission (SEC, le gendarme américain de la Bourse) ont ouvert une enquête l'année dernière, mais rien n'a encore été révélé.

Certains actionnaires, mécontents du comportement de l'encadrement de la banque d'affaires américaine, souhaitaient que Jamie Dimon abandonne l'une de ses fonctions, de directeur général ou de président, mais les deux tiers des porteurs se sont opposés à cette mesure, de peur qu'il quitte JPMorgan. (David Henry, Nicolas Delame pour le service français)