Tokyo (awp/afp) - Le groupe pétrolier et minier japonais JX Holdings est revenu dans le vert au terme de l'exercice 2016717 grâce à un rebond des cours du brut, et espère poursuivre sur cette lancée, fort de la fusion avec son compatriote TonenGeneral.

Sur la période d'avril 2016 à mars 2017, le numéro un nippon a affiché un bénéfice net de 160 milliards de yens (1,3 milliard d'euros), tiré par la revalorisation de ses stocks. L'année précédente avait été plombée par la dégringolade des prix de l'or noir et s'était soldée par une perte de 278,5 milliards de yens.

Même redressement sur le plan opérationnel où il a dégagé un gain de 298,4 milliards de yens, contre un solde négatif de 62,2 milliards en 2015-16.

JX a toutefois enregistré un chiffre d'affaires en recul de 6,9% à 8.136 milliards de yens.

Le groupe constate des situations très variables en fonction des marchés et produits, mais globalement toutes ses activités (énergie, exploitation de gaz et pétrole, minerais) ont subi des reculs de ventes, en partie à cause d'effets de change défavorables (hausse du yen).

Pour l'exercice en cours qui s'achèvera en mars 2018, la compagnie, qui vient d'être rebaptisée JXTG du fait de sa fusion avec son rival plus petit TonenGeneral, effective le mois dernier, anticipe un bénéfice net de 200 milliards de yens. Le gain d'exploitation est par ailleurs attendu à 350 milliards de yens, sur des recettes de 10.000 milliards, selon les normes IFRS qui seront désormais adoptées par la compagnie.

Outre les synergies entre les deux entités et les effets de réduction de coûts, le nouvel ensemble devrait bénéficier d'une dépréciation du yen et d'une hausse des cours des matières premières.

A noter que ces projections sont à mettre en relation avec un résultat net de 208 milliards en 2016-17, un bénéfice opérationnel de 370 milliards et un chiffre d'affaires de 9.180 milliards (chiffres recalculés par le groupe).

JXTG, qui a décidé de s'unir face au déclin de la demande dans l'archipel, a également annoncé un plan à moyen terme, à l'issue duquel il vise un bénéfice d'exploitation de 500 milliards de yens en 2019-20.

JX Holdings était lui-même né en 2010 de la fusion de la firme pétrolière Nippon Oil et de la société de minerais Nippon Mining.

Cette publication, tombée avant la clôture de la Bourse de Tokyo, a été bien accueillie par les investisseurs: l'action a fini sur un bond de 3,54% à 526,1 yens.

afp/jh