Communiqué de presse

Hors séance boursière - Information réglementée*

Dublin/Bruxelles, 21 juin 2017 (08:00 heures CEST)

Visite KBC Investor en Irlande d'aujourd'hui :
  • Actualisation de la stratégie du Groupe KBC : "Poursuivre sur notre lancée, mais autrement ".
  • Actualisation du plan d'affectation de capital et orientations financières d'ici 2020.
  • Stratégie de KBC Bank Ireland : priorité au numérique et la centricité client Aujourd'hui Johan Thijs, CEO du Groupe KBC, les autres membres du Comité de direction du groupe et la direction générale de KBC Bank Ireland accueillent la communauté des analystes financiers, des investisseurs et des médias à Dublin. KBC fournit à cette occasion une actualisation de la stratégie du Groupe KBC, de son plan d'affectation de capital et de ses orientations financières d'ici fin 2020. KBC présente aussi la manière dont la transformation numérique s'est déroulée sur ses différents marchés domestiques et quelles sont les initiatives, tant en cours qu'annoncées. KBC a l'intention d'investir encore 1,5 milliard d'euros supplémentaires en transformation numérique entre 2017 et fin 2020. Enfin, KBC Bank Ireland fournit aussi des éclaircissements sur la manière dont elle compte déployer sa stratégie bancaire fondée sur le numérique ('Digital First') et la centricité client. Cette stratégie avait été annoncée le 9 février 2017, lorsque KBC avait désigné l'Irlande comme l'un de ses marchés domestiques.
  • Stratégie du Groupe KBC : "Poursuivre sur sa lancée, mais différemment'. KBC vise à se classer parmi les établissements financiers les plus performants d'Europe et à être la référence en matière de bancassurance sur ses marchés domestiques.

    Au-delà de 2017, la stratégie du Groupe KBC continuera de bâtir sur les fondamentaux actuels, un business model qui a fait ses preuves et qui est sous-tendu par PEARL, la culture d'entreprise forte de KBC. KBC se focalisera sur :

  • Le renforcement du business model de bancassurance intégré pour les clients particuliers, PME, Private Banking et les moyennes entreprises sur ses marchés domestiques (Belgique, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Bulgarie, Irlande), tout en surveillant sévèrement les coûts ;

  • Une croissance durable et rentable dans le cadre d'une gestion stricte des risques, du capital et des liquidités.

- Sa volonté de maximiser la satisfaction client par une approche distribution fluide, multicanal, plaçant le client au centre de ses préoccupations.

La réalisation de ces ambitions classera KBC parmi les établissements financiers les plus performants d'Europe.

Johan Thijs, CEO du Groupe KBC, commente les projets qui seront déployés au cours des prochaines années en ces termes : "Au cours des trois années à venir, KBC continuera à propager parmi ses clients le sentiment d'une expérience de bancassurance hors pair. À l'ère numérique aussi, nous répondons de manière intégrée aux besoins de bancassurance de nos clients en leur offrant l'avantage d'un service financier tout-en-un avec une gamme plus étendue de produits optimisés et complémentaires entre eux.

Notre présence géographique (6 pays clés : Belgique, République tchèque, Slovaquie, Hongrie, Bulgarie et Irlande) et les segments actuels de la clientèle demeureront inchangés. Si des opportunités surviennent, nous pratiquerons des acquisitions supplémentaires et sélectives sur nos marchés domestiques, en nous référant à des critères financiers et stratégiques très rigoureux.

Évoluant dans un contexte en perpétuelle évolution et confrontés aux changements d'attitude de nos clients et à leurs nouvelles attentes, à l'évolution technologique et à la révolution numérique, à un environnement macro-économique qui nous met sans cesse au défi, ainsi qu'à une concurrence de plus en plus âpre, nous allons fondamentalement changer notre façon de déployer notre stratégie. Nous pouvons dès lors affirmer que nous poursuivrons sur notre lancée, mais autrement.

Disposer de sources de revenus diversifiées devient de plus en plus important. Dans cette optique, nous allons accroître nos revenus provenant des activités qui génèrent des commissions et des assurances (en plus des revenus d'intérêts). Nous continuerons de développer nos activités d'assurance non vie, et risque-vie, développerons l'asset management sur nos marchés domestiques (principalement ailleurs qu'en Belgique), et élargisserons l'offre "one stop shop" à nos clients par des partenariats avec des fintechs ou même des concurrents et en proposant également des activités liées à la bancassurance (par exemple des conseils).

Dans la foulée, la numérisation de nos processus internes (« back-end ») deviendra aussi importante que celle de nos relations avec nos clients (« front-end ») dans laquelle nous avons fait des investissements importants ces dernières années. Dès lors, nous allons procéder à un réglage fin de notre souci de centricité client : "priorité au client mais développement en fonction d'un monde numérique". Nos clients continueront d'utiliser le canal de leur choix : leur agence physique, leur smartphone, le site internet, le centre de contact (KBC Live), et nos apps. L'interface avec l'élément humain restera bien sûr crucial mais sera épaulé par des possibilités numériques, par exemple des conversations en face à face soutenues avec des applications de robot-conseil, et des chatbots ou agents conversationnels comme dans l'app K'Ching en Belgique. Ce sont les clients qui détermineront la cadence de nos actions et de nos changements. L'évolution technologique sera à la fois la force motrice et le mobilisateur de nos capacités.

Cette philosophie nécessite une simplification interne plus poussée (processus, systèmes, produits, ...) pour nous permettre de rester un partenaire sûr et fiable de nos clients sans cesse en quête de convivialité, de facilité d'utilisation, d'intuitivité, de satisfaction immédiate, n'importe quand et n'importe où. Nous allons dès lors encore accroître l'efficacité de nos processus et de notre gestion de données afin de pouvoir offrir à nos clients, très vite et de manière décisive, une expérience conviviale et agréable."

Erik Luts, Chief Innovation Officer du Groupe KBC ajoute : "Nous sommes en train de mettre en place un package d'architecture IT ouvert en tant que système bancaire central pour notre Division Marchés internationaux , afin de préparer l'interaction de nos applications avec des fintechs et d'autres parties. Nous veillons à ce que nos systèmes soient prêts à assimiler les changements numériques dès qu'ils se présentent et à exploiter au maximum les effets de synergie à tous les niveaux du groupe. En concertation avec les innovation leaders de chaque marché domestique nous partageons nos idées et copions nos applications autant que possible au niveau du groupe. Nous exploitons ainsi de nouveaux effets de synergie et maximisons les talents disponibles, l'entreprenariat et les ressources. À l'échelle du Groupe, nous envisageons d'investir encore 1,5 milliard d'euros supplémentaires en transformation numérique entre 2017 et fin 2020."

Les participants à la visite on-site peuvent assister à des démonstrations d'une app Mobile flambant neuve en Irlande : un nouveau processus qui réduit de 26 à 5 le nombre d'actions que quelqu'un doit accomplir pour devenir client et qui réinvente complètement le parcours à accomplir par le client. Ils peuvent voir comment, en Belgique, les clients peuvent souscrire un crédit logement ainsi qu'une assurance habitation sans même sortir de chez eux, grâce à l'offre omnicanal en temps réel de KBC, comment DZI Insurance en Bulgarie utilise activement des drones pour analyser des demandes d'indemnisation de sinistres dans le secteur agricole. Cette solution professionnelle permet de fournir au client une évaluation très rapide, plus précise et plus objective des dégâts. Les drones peuvent aussi être mis à contribution pour évaluer le risque inhérent aux propriétés très vastes ou très complexes, comme des usines, des bâtiments d'une taille importante, des endroits dangereux (des serres à la suite de catastrophes naturelles par exemple) ou de vastes étendues de territoire (à la suite d'inondations par exemple).

Dans une "Innovation zone" séparée, KBC présente aussi plusieurs solutions novatrices en matière de centricité client : K'Ching, l'app de mobile banking pour les jeunes en Belgique (dotée d'un chatbot interactif utilisant l'IA / IBM Watson Conversation), la plateforme d 'investissement de CSOB sur laquelle les clients et les banquiers tchèques négocieront les principaux produits d'investissement en ligne (fonds, obligations et certificats), une application unique scannant les factures en Slovaquie (convertissant automatiquement les factures en ordres de paiement), Mobile Token, un outil d'authentification et d'autorisation en Hongrie, un nouveau processus en ligne et entièrement numérique de prospection en Irlande et l'usage de drones dans l'indemnisation de sinistres en Bulgarie.

Pour plus d'informations sur ces différentes innovations, consultez l' "innovation" corner sur www.kbc.com.

  1. Plan d'affectation de capital de KBC et orientations financières d'ici fin 2020 actualisés.

    En termes de gestion du capital, KBC est toujours resté conséquent dans sa détermination à renforcer son capital. KBC peut aujourd'hui faire valoir des ratios de capital robustes et continuera d'optimiser la structure de son capital. Le Groupe KBC a appliqué sa stratégie actualisée à son plan d'affectation de capital et a actualisé sa guidance concernant certains paramètres et indicateurs financiers (voir tableau ci-dessous).

    KBC veut rester l'un des établissements financiers les mieux capitalisés d'Europe. La politique de capital du Groupe prend comme strict minimum les exigences de capital minimales imposées par la BCE et la BNB, étant entendu que ces exigences peuvent varier dans le temps.

    Rik Scheerlinck, le nouveau CFO du Groupe KBC, explique : " Nous prenons comme point de référence initial une solvabilité robuste avec un ratio common equity à pleine charge de 15,7% selon le compromis danois à la fin du 1Tr 2017. Même si l'on tient compte de l'impact limité de -54 pb de l'acquisition d'UBB/d'Interlease en Bulgarie (clôturée mi-juin), notre ratio CET1 Bâle III à pleine charge excède toujours nettement l'exigence de capital minimal de 10,40% fixé par la BCE / BNB.

    Nous voulons être parmi les établissements financiers les mieux capitalisés d'Europe. Par comparaison, le ratio CET1 médian à pleine charge selon Bâle III d'un groupe de banques européennes concurrentes actives sur les segments de clientèle retail, PME et entreprises s'est établi à 13.6% fin 2016.

    De nombreuses incertitudes subsistent quant à l'impact escompté de Bâle IV et de son calendrier de déploiement. Parmi celles-ci, les principales concernent le calibrage des cours plancher, le niveau de granularité auquel il devrait être appliqué et les caractéristiques de calcul des nouvelles formules standardisées pour les différentes types de risque et d'exposition au risque.

    Sur la base du benchmarking interne (en prenant comme référence l'output floor moyen de 75% qui a récemment fait l'objet de rumeurs), l'impact de Bâle IV sera relativement plus important pour KBC que pour la moyenne du secteur. C'est la raison pour laquelle nous anticipons dès à présent un impact plus important que pour nos concurrents, de l'ordre de 1% de notre ratio CET1. Cette situation s'explique par le fait que KBC a volontiers recours à des modèles internes de risques de crédit sensibles au risque et par nos portefeuilles à faible niveau de risque. Chez KBC, nous utilisons la méthode Internal Ratings Based (IRB) pour la quasi-totalité de nos actifs pondérés par le risque (94%). IRB est en effet l'approche que nous privilégions car elle permet une mesure plus précise du risque de crédit que la méthode standard. Or les modèles internes ont pour particularité

    de donner des pondérations de risque plus faible pour les banques détenant des portefeuilles à faible risque, comme KBC. Un exemple en est l'exposition au risque de crédit retail (y compris crédits hypothécaires) en Belgique. Nous serions par conséquent plus vulnérables que nos concurrents si Bâle IV devait imposer des niveaux (élevés) en matière d'actifs pondérés par le risque (RWA), fondés sur une révision des méthodes standardisées."

    Johan Thijs poursuit : "Nous ambitionnons d'être parmi les établissements financiers les mieux capitalisés d'Europe. Pour commencer, nous évaluons chaque année les ratios CET1 d'un groupe de banques européennes concurrentes actives dans les segments Particuliers, PME et Entreprises. Nous nous positionnons sur le ratio CET1 médian à pleine charge de ce groupe de concurrents (c'est-à-dire 13,6% à pleine charge). Un benchmarking interne démontre que l'impact de Bâle IV sera relativement plus important pour KBC que pour la moyenne du secteur. C'est la raison pour laquelle nous anticipons dès à présent un impact additionnel de l'ordre de 1% de notre ratio CET1. Nous traduisons cette approche dans un objectif de capital propre, qui s'inscrit aujourd'hui à 14,6% CET1. De plus, le Groupe KBC souhaite conserver un tampon additionnel flexible jusqu'à 2% du CET1, à affecter à des fusions et acquisitions supplémentaires éventuelles sur ses marchés domestiques. Toute opportunité de F&A sera dûment évaluée en fonction de critères financiers et stratégiques très stricts. Ce tampon s'ajoute à l'objectif de capital propre du Groupe KBC (14,6%), le tout constituant la "Position de Capital de Référence", qui s'inscrit aujourd'hui à 16,6%. "

    Johan Thijs fournit quelques éclaircissements concernant le capital distribué aux actionnaires : "Nous confirmons notre politique de mise en paiement (c'est-à-dire le dividende + le coupon payé sur les instruments additionnels Tier 1) d'au moins 50% du bénéfice consolidé, y compris un dividende intérimaire annuel de 1 euro par action en novembre de chaque exercice comptable, à titre d'avance sur le dividende global. En plus du ratio de distribution de 50% du bénéfice consolidé, le Conseil d'administration décidera chaque année, de manière unilatérale, du capital à distribuer en plus de la "Position de Capital de Référence".

  2. Le but ultime de KBC : atteindre une satisfaction client maximale

Johan Thijs conclut : "Aujourd'hui une nouvelle page importante de l'histoire de KBC se tourne. Notre présence ici en Irlande témoigne de notre engagement à nous tourner résolument vers l'avenir et à en relever les défis. Sur un marché où les consommateurs sont à la pointe de la révolution numérique et les plus réceptifs aux nouvelles pratiques bancaires, KBC Bank Ireland est le pionnier numérique de notre groupe.

Progressivement mais résolument, nous préparons notre groupe à emboiter le pas à l'évolution technologique et à pleinement saisir les opportunités qu'elle créera. Fait encore plus important, nous suivons la cadence du changement et restons à l'écoute des attentes de nos clients.

Notre ambition est de rester l'un des établissements financiers les mieux capitalisés d'Europe et d'assumer le rôle qui est le nôtre dans la société. Nos 43 000 collaborateurs s'emploient pleinement à maximiser la satisfaction de nos clients. C'est ainsi que nous allons générer une croissance durable et rentable pour toutes nos parties prenantes. C'est ainsi que nous allons assumer notre rôle dans la société et aider nos clients à réaliser leurs rêves et leurs projets."

La Sté KBC Group NV a publié ce contenu, le 21 juin 2017, et est seule responsable des informations qui y sont renfermées.
Les contenus ont été diffusés par Public non remaniés et non révisés, le21 juin 2017 06:05:04 UTC.

Document originalhttps://www.kbc.com/system/files/doc/newsroom/pressreleases/2017/20170621_Onsitevisit_Ireland_fr.pdf

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