La direction de Kingfisher a précisé le chiffre de 409 postes supprimés, 321 chez Castorama et 88 chez Brico-Dépôt et s’est engagée à proposer à 125 salariés un reclassement dans une enseigne du groupe.

Dans un communiqué publié à l’issue d’une réunion avec les salariés, la direction évoque "la poursuite du déploiement de son programme d’investissements informatiques, la mise en place d’une centrale d’achat unique, des évolutions des métiers du marketing et du commerce, ainsi que la création d’un centre de services partagés en Pologne pour gérer ses activités de transactions financières et comptables".

Cette annonce n’a pas surpris les syndicats qu ont dénoncé "le flou et l’imprécision des annonces".

"Ce n’est pas 409 mais 446 postes qui, au total, seront supprimés dans ce que l’on comprend d’annonces très floues et imprécises", a dit à Reuters Nicolas Euzenot, délégué syndical central de la CGT Castorama.

"La tension est forte car la direction a refusé la venue d’experts et sur chaque question posée, elle a botté en touche", a rajouté le syndicaliste en précisant que 63 postes seraient supprimés au siège de Templemars à proximité de Lille.

Kingfisher avait annoncé le 8 novembre 2017 le regroupement en Pologne, à Cracovie, de ses services comptables et de gestion, faisant craindre aux syndicats une délocalisation.

(Pierre Savary, édité par Yves Clarisse)