Lafarge (-0,32% à 61,70) cédait du terrain après avoir été bien orienté une bonne partie de la séance, en dépit de résultats semestriels en ligne avec les attentes et la confirmation de ses objectifs pour l'exercice en cours. Ainsi, le cimentier a réalisé au deuxième trimestre un résultat net part du groupe de 205 millions d'euros, en hausse de 2% et un Ebitda de 812 millions d'euros, en retrait de 2%. Ce dernier a cependant progressé de 9% à données comparables. Mais les variations de change sur le trimestre ont eu un impact négatif de 56 millions d'euros sur l'Ebitda.

Egalement pénalisé par les changes, le chiffre d'affaires a reculé de 5% à 3,37 milliards d'euros. Il a cependant progressé de 3% à données comparables. L'endettement a, lui, reculé de 10% à 10,1 milliards d'euros. Un dernier aspect qui fait partie des « objectifs prioritaires » du groupe qui souhaite ramener son endettement net à hauteur de 9 milliards d'euros d'ici la fin de l'année.

S'agissant des autres perspectives sur l'exercice en cours, Bruno Laffont, PDG de Lafarge, a déclaré que le groupe restait « pleinement mobilisé pour générer plus 600 millions d'euros additionnels d'excédent brut d'exploitation », le groupe ayant d'ores et déjà parcouru la moitié du chemin ce semestre en générant 290 millions d'euros.

En outre, le groupe confirme attendre une croissance globale de la demande de ciment sur ses marchés comprise entre 2 et 5 % par rapport à 2013, grâce notamment aux marchés émergents qui restent le principal moteur de croissance de la demande.

Par ailleurs, Lafarge souligne que le projet de fusion pour créer LafargeHolcim progresse de façon très satisfaisante et devrait être effectif au cours du premier semestre 2015.

(S.H)