Lafarge a réalisé au deuxième trimestre un résultat net part du groupe de 205 millions d'euros, en hausse de 2% et un Ebitda de 812 millions d'euros, en retrait de 2%. Elle a cependant progressé de 9% à données comparables. La marge brute d'exploitation s'est améliorée de 90 points de base, et de 140 points de base à périmètre et taux de change constants à 24,1%, soutenue par les mesures de réduction des coûts et d'innovation qui ont généré respectivement 1151 millions d'euros et 501 millions d'euros sur le trimestre.

Les variations de change sur le trimestre ont eu un impact négatif de 56 millions d'euros sur l'Ebitda.

Egalement pénalisé par les changes, le chiffre d'affaires a reculé de 5% à 3,37 milliards d'euros. Il a cependant progressé de 3% à données comparables.

L'endettement a, lui, reculé de 10% à 10,1 milliards d'euros.

Commentant ces chiffres, Bruno Lafont, PDG du cimentier a déclaré « L'augmentation de la marge reflète l'impact positif de nos actions de réduction des coûts et d'innovation. Nous restons mobilisés pour atteindre nos objectifs : générer plus de 600 millions d'euros grâce aux mesures de réduction des coûts et d'innovation en 2014, et ramener l'endettement net en dessous de 9 milliards d'euros d'ici la fin de l'année ».

Il a également confirmé les prévisions de progression de la demande de ciment sur ses marchés comprise entre 2% et 5% en 2014. La situation en Amérique du Nord s'améliore, la croissance continue sur les marchés émergents et Lafarge constate les premiers signes de reprise en Europe.

Bruno Lafont a précisé que le projet de fusion pour créer LafargeHolcim progresse de façon très satisfaisante, et il a confirmé son ambition de le finaliser au cours du 1er semestre 2015.