Ce projet de rapprochement prendra la forme d'une offre publique d'échange et donnera naissance à LafargeHolcim, un géant mondial du ciment et des matériaux de construction de plus de 30 milliards d'euros de chiffre d'affaires, présent dans 90 pays.
Les cessions, qui devraient amputer le revenu du futur LafargeHolcim d'environ 3,5 milliards d'euros, seront essentiellement concentrées sur le continent européen et encadrées par un comité de désinvestissement, avaient annoncé les deux partenaire le 7 juillet 2014. L'aval de la Commission européenne constitue donc une étape importante du processus.
Lafarge et Holcim ont déjà cédé une partie de leurs actifs, notamment au Brésil, au Pakistan, dans l'Oural et au Mexique et disent poursuivre les négociations avec des repreneurs potentiels. Il attendent en outre d'autres autorisations de la part des autorités compétentes aux Etats-Unis, au Canada, au Brésil, en Serbie, en Equateur, au Mexique, en Inde, en Indonésie, en Tanzanie et à l'île Maurice après avoir reçu entre autres celles de la Russie, de l'Ukraine, de Singapour, de l'Afrique du sud, etc., rappelle Oddo dans une note.
(E.B)