LafargeHolcim a confirmé que des perquisitions ont eu lieu dans ses bureaux parisiens et assure qu'il "coopère pleinement avec les autorités mais ne peut commenter les investigations en cours". Ces perquisitions entrent dans le cadre de l'enquête ouverte à l'encontre de LafargeHolcim sur son action en Syrie et le fait qu'il ait maintenu une usine en activité après l'arrivée de Daech dans le pays.

LafargeHolcim a assuré à plusieurs reprises ces derniers mois qu'il regrettait et condamnait les erreurs "inacceptables" commises en Syrie. Le groupe avait diligenté une enquête dont les conclusions ont été rendues publiques au printemps dernier.

Le Conseil d'administration du Groupe LafargeHolcim avait alors mis en place un Comité Ethique, Intégrité et Risques. Il avait également demandé à la Direction générale de mettre en place des mesures afin de renforcer davantage l'efficacité des protocoles et contrôles existants pour assurer une meilleure prévention et détection des éventuels manquements afin qu'une telle situation ne puisse plus se reproduire.