Zurich (awp/ats) - LafargeHolcim pourrait ne plus avoir qu'un seul siège social à l'avenir. Son patron, Jan Jenisch, a relevé que le géant du ciment allait réfléchir à la pertinence de conserver ses sièges en Suisse et en France.

Interrogé dimanche dans la NZZ am Sonntag sur le bien-fondé de garder ses sièges à Zurich et Paris, Jan Jenisch a expliqué qu'il regardait ceci "de tout près". Mais "rien n'a encore été décidé", a-t-il ajouté.

L'existence du double siège date de la fusion en 2015 des groupes français Lafarge et st-gallois Holcim. Pour des raisons politiques, il avait alors été décidé de conserver un siège social dans chacun des deux pays.

LafargeHolcim a annoncé vendredi dernier avoir essuyé une perte nette de 1,72 milliard de francs suisses, le groupe ayant été pénalisé par des dépréciations d'actifs et des charges liées aux litiges et sa réorganisation. Le premier cimentier mondial avait dit vouloir dégager des économies de 400 millions de francs suisses par an, notamment en fermant ses sièges régionaux à Miami et Singapour.

"Mais les mesures annoncées jusqu'ici ne seront pas suffisantes. Nous ne sommes qu'au début de notre phase d'analyse", a prévenu Jan Jenisch dans la NZZ am Sonntag.