A quoi ressemblera le 'nouveau' LafargeHolcim ? Son président Beat Hess a donné à nos confrères du 'SonntagsZeitung' plusieurs éléments de réponse à cette question.

Déjà évoquée, l'hypothèse d'une réduction de la présence mondiale du cimentier franco-helvète a sérieusement gagné en crédibilité. 'Nous serons sans doute, à l'avenir, présents dans un nombre plus restreint de pays', a ainsi confirmé le dirigeant, qui envisage la cession d'opérations dans plusieurs Etats dont l'identité demeure néanmoins inconnue à ce stade et dit avoir détecté 'un gros potentiel d'amélioration' dans 25 pays, en sus de 25 autres pesant environ 80% du résultat brut d'exploitation à eux seuls.

Plus concrètement, le groupe, actuellement présent dans 90 pays, compte procéder à une évaluation au cas par cas, un processus long et complexe qui devrait durer jusqu'en 2018.

Regrettant la lenteur du processus d'intégration, Beat Hess s'est de surcroît déclaré favorable à un changement de nom, une opération jugée pertinente pour favoriser le sentiment d'identification de ses équipes aux cultures différentes, mais qui coûterait 'plusieurs centaines de millions de francs' selon ses estimations.

Affaire(s) à suivre...


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