Tout comme son concurrent local, Ping An Insurance, les placements en Bourse du groupe ont souffert.

China Life met également en garde contre un possible ralentissement de l'économie chinoise alors que Pékin s'efforce d'éviter la surchauffe.

Mais, contrairement à China Life, Ping An a développé une stratégie de diversification de ses produits financiers, notamment dans le secteur bancaire, ce qui l'a relativement protégé du ralentissement des marchés.

China Life a fait état d'un bénéfice de 7,82 milliards de yuans au deuxième trimestre (900 millions d'euros), ce qui représente sa trosième meilleure performance trimestrielle depuis 2008. Le groupe avait affiché 10,66 milliards de yuans de bénéfice au deuxième trimestre 2009, selon les calculs Reuters réalisés à partir de documents transmis aux autorités boursières.

Les cinq analystes interrogés par Reuters avaient anticipé en moyenne un bénéfice de 7,39 milliards de yuans sur le trimestre.

China Life a en outre passé une provision de 382 millions de yuans après le réajustement de la fair value (juste valeur) d'actifs pénalisés par la baisse des marchés.

Les primes brutes et les frais ont progressé de 13% à 183,6 milliards de yuans au premier semestre. Le retour sur investissement du groupe a atteint 2,51% sur cette même période.

"Le second semestre s'annonce plus mauvais que le premier, non seulement pour China Life, mais également pour tous les groupes financiers chinois, car Pékin continue de réajuster l'économie", explique Chen Xingyu, analyste chez Phillip Securities.

Michael Wei et Doug Young, Catherine Monin pour le service français, édité par Nicolas Delame