Lloyds Banking (+1,92% à 69,15 pence) affiche l’une des plus fortes hausses de l’indice FTSE 100, le plan stratégique faisant passer à l’arrière-plan des résultats inférieurs aux attentes. La banque britannique a pourtant enregistré en 2017 le bénéfice imposable le plus élevé depuis 2006 à 5,275 milliards de livres (5,97 milliards d’euros). Il a bien progressé de 24%, mais les analystes interrogés par Reuters étaient encore plus optimistes et visaient en moyenne 5,73 milliards de livres.

Le bénéfice imposable a en particulier été obéré par une charge supplémentaire de 600 millions de livres au quatrième trimestre afin de dédommager les clients concernés par les ventes abusives d'assurances emprunteur.

Les revenus annuels de Lloyds Banking ont, eux, augmenté de 6% à 18,525 milliards.

La banque britannique a fini l'année avec une position financière renforcée, le ratio de fonds propres durs progressant de 1,4 point en un an à 15,5%.

Forte de résultats en amélioration et d'un bilan renforcé, Lloyds Banking a dévoilé une augmentation de 20% du dividende à 3,05 pence par action et un programme de rachat d'actions de 1 milliard de livres. Une fois prises en compte ces mesures en faveur des actionnaires, le ratio de fonds propres durs tombera à 13,9%.

L'établissement britannique a profité de cette publication pour présenter un nouveau plan stratégique, qui prévoit 3 milliards de livres d'investissements, notamment pour accroitre sa digitalisation. Elle vise dans ce cadre une rentabilité des capitaux propres tangibles comprise entre 14% et 15% à partir de 2019 et un ratio de fonds propres durs de 13%, plus un matelas de capital supplémentaire de 1%. Ce plan prévoit aussi une politique de retour aux actionnaires attrayante.