(Commodesk) Les hydrocarbures suscitent la polémique sur l'île d'Anticosti, au large du Québec. Alors que les explorations n'ont pas débuté, une pétition lancée en fin de semaine dernière par des associations écologistes a pour le moment recueilli 9.500 signatures. Les opérations ont été confiées à deux entreprises québécoises, Junex et Pétrolia.

Les militants exigent que les autorités renoncent à l'exploitation des richesses d'Anticosti, car celle-ci menacerait "la splendeur des paysages", ainsi que la faune et la flore, dans cette île "d'une importance cruciale pour la vie de l'océan Atlantique". La possibilité de recourir à la fracturation hydraulique inquiète notamment les associations environnementales.

Mais le gouvernement québécois a rejeté la demande de moratoire. Le ministre des Ressources naturelles, Clément Gignac, estime qu'il est nécessaire d'évaluer le potentiel du site avant de décider de l'exploiter ou non, a-t-il expliqué à la presse canadienne.