Les autorités de la concurrence européennes ont de leur côté dit qu'elles se fixaient une première échéance au 28 septembre pour achever l'examen de cette transaction, qui donnera naissance au premier opérateur boursier mondial en termes de chiffre d'affaires.

"Nous pensons que la fusion va créer de la valeur conséquente pour nos clients et nos actionnaires et faciliter la croissance économique avec la création d'un groupe mondial d'infrastructures de marché, ancré en Europe", précisent les deux opérateurs boursiers.

Nombre d'observateurs pensent que la revue de la Commission européenne s'élargira à une enquête approfondie dont la durée est généralement de cinq mois.

La Belqique, les Pays-Bas et le Portugal ont déjà exprimé leurs inquiétudes par rapport à la fusion.

Andreas Dombret, l'un des membres du directoire de la Bundesbank, s'est de son côté déclaré préoccupé par le projet de fusion entre Deutsche Börse et London Stock Exchange Group, estimant que l'opération pourrait créer des risques systémiques dans le domaine de la compensation de produits dérivés.

Les chambres de compensation telles qu'Eurex Clearing, filiale de Deutsche Börse, et LCH.Clearnet, propriété du LSE, sont censées intervenir en cas de défaut d'un intervenant sur le marché des produits dérivés, afin d'éviter une remise en cause de la stabilité financière.

(Huw Jones à Londres et Philip Blenkinsop à Bruxelles, Benoit Van Overstraeten pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Deutsche Boerse AG, London Stock Exchange Group Plc
Valeurs citées dans l'article : Deutsche Boerse AG, London Stock Exchange Group Plc