Lufthansa, easyJet et le fonds d'investissement américain Cerberus ont entre autres manifesté leur intérêt pour Alitalia.

Interrogé lors d'une conférence sur un éventuel report de la vente après les élections législatives en Italie prévues en mai 2018, Graziano Delrio a répondu: "Avec un peu de chance, (la vente) pourrait même être conclue dans les trois à quatre prochaines semaines. Cela dépend de l'évolution des négociations, qui avancent jour après jour."

La compagnie aérienne, qui n'a pas souvent dégagé de profit pendant ses 70 ans d'existence, a été placée sous tutelle d'administrateurs chargés de la vendre, de la réorganiser ou de la liquider, après le rejet par ses salariés d'un plan de réduction des effectifs.

Le gouvernement a exclu la renationalisation de l'ex-fleuron de l'économie italienne, privatisé en 2008, qui n'est jamais parvenu à s'adapter à la concurrence des compagnies à bas coûts.

(Francesca Piscioneri; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Véronique Tision)

Valeurs citées dans l'article : Lufthansa Group, EasyJet