Lufthansa tout comme easyJet a manifesté son intérêt ce mois-ci pour la compagnie aérienne italienne déficitaire.

Ce dernier a également fustigé Vivendi, en tant qu'actionnaire de Telecom Italia, et défendu la décision de laisser la Cassa Depositi e Prestiti (CDP) entrer au capital de l'opérateur télécoms, ajoutant qu'il faudrait à l'Italie un réseau télécoms unique.

"La CDP est intervenue pour appuyer un projet visant à transformer Telecom Italia en une société publique et à scinder le réseau", a expliqué Calenda, ajoutant que l'établissement public n'avait pas vocation à prendre le contrôle de l'opérateur.

La CDP a annoncé au début du mois qu'elle allait progressivement acquérir jusqu'à 5% du capital de Telecom Italia pour défendre les intérêts de l'Etat italien dans une entreprise jugée stratégique et dont le principal actionnaire, à savoir Vivendi qui a près de 24% du capital, est engagé dans un bras de fer avec le fonds activiste Elliott.

(Francesca Landini; Wilfrid Exbrayat pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Vivendi, Telecom Italia, Lufthansa Group, easyJet