LVMH (-5,42% à 133,60 euros) affiche la plus forte baisse de l'indice CAC 40, entraînant dans son sillage son concurrent Kering (-2,82% à 154,85 euros) après avoir dévoilé jeudi soir des résultats décevants au premier semestre. Sur cette période, le numéro un mondial du luxe a enregistré une baisse de 4% de son résultat net part du groupe à 1,51 milliard d'euros et de 5% de son résultat opérationnel courant à 2,576 milliards d'euros. Ce dernier est ainsi ressorti en dessous du consensus Reuters de 2,81 milliards.

La marge opérationnelle courante est ressortie à 18%, en nette baisse par rapport au premier semestre 2013 où elle s'était élevée à 19,8%.

L'impact négatif de change est élevé sur le semestre, a souligné LVMH. Les ventes ont atteint 14 milliards d'euros, en progression de 3 %.

La croissance organique des ventes est, elle, ressortie à 5 %.

« Avec une croissance organique des ventes de 3 %, le second trimestre affiche des tendances comparables à celles du premier trimestre dans les différentes régions du monde à l'exception du Japon qui avait connu une avancée particulièrement rapide sur les trois premiers mois de l'année », a précisé le numéro un mondial du luxe. Le consensus était de 3% pour la croissance organique du deuxième trimestre. Elle est également inférieure à celle du premier trimestre : +6%.

Un acompte sur dividende de 1,25 euro sera mis en paiement le 4 décembre 2014.

« Malgré un environnement économique incertain en Europe, LVMH poursuivra ses gains de parts de marché grâce aux nombreux lancements de produits prévus d'ici la fin de l'année, à son expansion géographique dans les marchés porteurs et à sa rigueur de gestion », a indiqué le groupe en guise de perspectives.