(Actualisé avec déclarations de l'aéroport §§3 à 5)

FRANCFORT, 5 juillet (Reuters) - La ville de Berlin s'efforce de convaincre des investisseurs privés, parmi lesquels Macquarie et JPMorgan, de prendre une participation dans son nouvel aéroport international, dont la construction a pris beaucoup de retard, rapporte dimanche le Bild am Sonntag.

Les investisseurs potentiels sollicités ont eu accès des données confidentielles afin de pouvoir présenter des propositions concrètes, précise l'article, qui ne cite pas ses sources.

Un porte-parole de l'aéroport a déclaré qu'il n'y avait aucune nouveauté concrète concernant une possible privatisation partielle du projet.

Il a précisé que la société était en phase de "pré-notification" à la Commission européenne, ce qui suppose qu'elle démontre le retour sur investissement potentiel pour un investisseur privé.

Il a fait référence à un communiqué publié le 18 juin dans lequel l'aéroport expliquait que ces démarches ne présageaient en rien d'une privatisation et s'est refusé à tout commentaire sur l'existence d'éventuels contacts avec des investisseurs privés potentiels.

Des porte-parole de Macquarie et de JPMorgan n'étaient pas joignables dans l'immédiat.

L'aéroport international Willy Brandt, d'un coût estimé à 5,1 milliards d'euros, a vu son ouverture reportée de 2012 à 2017 en raison de multiples retards liés à des imprévus administratifs et techniques. Ses actionnaires sont pour l'instant la municipalité de Berlin, le Land du Brandebourg et l'Etat fédéral allemand.

Bild explique que les actionnaires attendent d'ici la fin de l'année un rapport détaillé sur l'intérêt d'une privatisation partielle et ajoute que l'Etat fédéral souhaite vendre sa participation de 26% une fois l'aéroport opérationnel.

(Georgina Prodhan et Alexander Huebner; Marc Angrand pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : JPMorgan Chase & Co., Macquarie Group Ltd