"L'accord avec Marathon a été finalisé et Total possède désormais les parts de Marathon en Libye. D'un point de vue légal, comme nous avions informé les autorités libyennes avant la conclusion de l'accord, notre analyse est que nous n'avions pas besoin d'obtenir une pré-autorisation", a dit un porte-parole du groupe pétrolier français à Reuters.

Total discute actuellement avec la National Oil Corporation (NOC), la compagnie pétrolière publique libyenne, "afin de lui offrir les garanties nécessaires sur notre intention de développer Waha", a-t-il ajouté.

Lundi, plusieurs sources proches ont rapporté que le gouvernement libyen examinait l'opération, à laquelle il n'avait pas donné le feu vert formel nécessaire.

Elles ajoutaient qu'il réfléchissait à plusieurs possibilités, allant d'une révision des modalités de l'accord - en raison du prix jugé trop bas par certains - à une contre-offre de la NOC.

(Ron Bousso, Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Véronique Tison)

Valeurs citées dans l'article : Total, Marathon Oil Corporation