Ce chiffre intègre 21 magasins qui ont déjà mis la clé sous la porte et 14 autres qui viennent d'être identifiés en vue d'une fermeture.

Les fermetures représentent environ un dixième des magasins britanniques du groupe d'habillement et d'alimentation, qui souffre de la faiblesse des dépenses de consommation et de l'intensification de la concurrence des supermarchés, des enseignes de mode comme Zara (groupe Inditex) et H&M ainsi que du géant du commerce en ligne, Amazon.

Le distributeur britannique avait déjà annoncé en 2016 vouloir réduire les espaces consacrés à l'habillement et aux produits pour la maison afin de se recentrer sur l'alimentation.

En novembre dernier, trois mois après l'arrivée de son nouveau président Archie Norman, le groupe a dit vouloir accélérer ses fermetures de magasins, constatant n'avoir pas perdu autant de clients que redouté.

L'annonce de mardi représente une étape supplémentaire de ce plan.

"Ces fermetures ajoutées aux transferts, aux repositionnements (...) vont radicalement remodeler le pôle habillement et l'espace produits de la maison de M&S", a déclaré le groupe.

Les projets de fermetures concernent 626 employés, qui se verront proposer un redéploiement au sein du groupe avant un éventuel licenciement.

"La fermeture des magasins n'est pas facile mais elle est vitale pour l'avenir de M&S", a déclaré le directeur des opérations de vente au détail, Sacha Berendji.

M&S va en outre ouvrir 15 magasins d'alimentation "Simply Food" de moins cette année.

A la fin mars, Marks & Spencer exploitait 1.035 magasins au Royaume-Uni, dont 696 exclusivement consacrés aux produits alimentaires.

Actuellement, environ 18% des ventes de vêtements et de produits pour la maison de M&S sont réalisées en ligne. Le groupe n'est pas encore présent dans l'alimentation sur internet mais il effectue des essais.

L'action M&S, qui a perdu 24% l'an dernier, recule de 2,33% à la Bourse de Londres vers 11h55 GMT, l'une des plus fortes baisses de l'indice FTSE 100 (+0,15%) à Londres.

(James Davey, Claude Chendjou pour le service français, édité par Véronique Tison et Bertrand Boucey)

Valeurs citées dans l'article : FTSE 100 Index, Marks & Spencer Group