Des responsables de quatre fonds de pensions américains ont estimé mercredi que la chaîne de restauration rapide, McDonald's, mais aussi d'autres entreprises, compromettaient leur propre avenir en reversant un montant excessif à leurs actionnaires via des rachats d'actions. Dans le même temps, la fronde gagne les salariés qui ont défilé hier pour réclamer un salaire de 15 dollars de l'heure, à la veille de l'assemblée générale du groupe.

McDonald's, par la voie de sa porte-parole Heidi Barker, a tenté de minimiser la portée de cette manifestation, arguant que très peu d'employés y avaient pris part ( 2 000 selon la police, 5 000 selon les organisateurs)