Le groupe américain a également dit s'attendre à une baisse de ses ventes mondiales à restaurants comparables en juillet.

Le titre recule de 1,26% vers 15h20 GMT sur le New York Stock Exchange.

Le bénéfice net de McDonald's a reculé de près de 1% au deuxième trimestre, à 1,39 milliard de dollars (1,03 milliard d'euros) ou 1,40 dollar par action, contre 1,40 milliard (1,38 dollar/action) un an plus tôt.

Ses ventes mondiales ont augmenté de 1% à 7,18 milliards de dollars tandis que les ventes à restaurants comparables sont ressorties stables, a fait savoir le groupe.

Aux Etats-Unis, qui génèrent environ 30% du chiffre d'affaires total de McDonald's, les ventes des restaurants ouverts depuis plus d'un an ont reculé de 1,5%, en baisse pour le troisième trimestre d'affilée.

La fréquentation des "fast-food" du groupe demeure en berne dans un contexte de concurrence féroce avec notamment Wendy's, Burger King et Chick-fil-A.

Les analystes anticipaient en moyenne une baisse de 0,3% des ventes à restaurants comparables aux Etats-Unis, selon le cabinet Consensus Metrix.

Les résultats de McDonald's contrastent avec ceux de Chipotle Mexican Grill, qui a publié lundi soir un bond de près de 26% de son bénéfice trimestriel salué mardi par une hausse de plus de 12% de son cours de Bourse à Wall Street.

En Europe, devenue le premier marché de McDonald's en termes de chiffre d'affaires, les ventes à restaurants comparables ont reculé de 1%. Le groupe attribue ce repli à la faiblesse persistante de son activité en Allemagne.

Les analystes prévoyaient en moyenne une hausse de 0,7%, selon Consensus Metrix.

Les ventes de la région Asie-Pacifique, Moyen-Orient et Afrique (APMEA) ont augmenté de 1,1% mais sont là encore inférieures au consensus (+1,5%), malgré la contribution positive de la Chine.

Les efforts de McDonald's pour relancer ses ventes et rétablir sa crédibilité en Chine pourraient cependant être balayés par un nouveau scandale sanitaire, le deuxième en deux ans.

McDonald's et Yum Brands, maison mère de KFC et de Pizza Hut, ont dû présenté lundi leurs excuses après que les autorités chinoises ont obligé un de leurs fournisseurs, soupçonné d'utiliser de la viande avariée, à cesser toute activité.

(Lisa Baertlein à Los Angeles et Shailaja Sharma à Bangalore, Mathilde Gardin pour le service français, édité par Véronique Tison)