Une dizaine de minutes après le début des échanges, l'indice Dow Jones gagnait 0,13% à 16.390,30 points. Le Standard & Poor's 500, plus large, progressait de 0,4% à 1.912,31 et le Nasdaq Composite prenait 0,02% à 4.336,19.

Le S&P-500, qui a perdu 0,8% sur les quatre premières séances de la semaine, profite entre autres d'informations selon lesquelles la Russie chercherait désormais à faire retomber les tensions liées à la situation en Ukraine.

"L'économie russe est en récession et elle a une relation très symbiotique avec l'Europe", explique Art Hogan, responsable de la stratégie actions de Wunderlich Securities. "Si elle fait le choix raisonné d'une désescalade, ce sera une bonne chose."

Le dossier ukrainien occulte pour l'instant celui des combats en Irak, malgré la décision de Barack Obama d'ordonner des frappes militaires contre les forces de l'Etat islamique pour protéger les populations civiles, notamment chrétiennes et kurdes.

Art Hogan ajoute que des éléments techniques et des achats de couverture peuvent aussi contribuer à un rebond.

Les valeurs des services aux collectivités sont recherchées, les dividendes qu'elles assurent étant souvent supérieurs au rendement des obligations d'Etat à dix ans américaines, tombé sous 2,35% pour la première fois depuis juin 2013.

Plus des deux tiers des 30 valeurs du Dow Jones étaient en hausse en début de séance. McDonald's gagnait 0,3% malgré l'annonce d'une baisse de ses ventes à données comparables en juillet après un scandale sanitaire en Chine, qui pourrait compromettre son objectif annuel.

A la baisse, l'éditeur de jeux pour mobiles Zynga perd 2,7% après avoir rétrogradé ses prévisions annuelles et repoussé la sortie de plusieurs jeux.

(Rodrigo Campos, Marc Angrand pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : McDonald's Corporation, Zynga Inc