Les ventes du Keytruda ont quasiment triplé à 1,30 milliard de dollars (1,04 milliard d'euros), a annoncé vendredi le groupe pharmaceutique américain, contre un consensus établi par Barclays à 1,25 milliard.

La perte nette s'est creusée à 872 millions de dollars, soit 32 cents par action, contre 594 millions (22 cents/action) un an plus tôt.

Merck explique avoir inscrit dans ses comptes trimestriels une charge de 2,6 milliards de dollars liée à la réforme fiscale adoptée en décembre aux Etats-Unis. Cette charge a été en partie compensée par une contraction de 56% des dépenses en recherche et développement, due en grande partie par une baisse des charges pour dépréciation des frais de R&D.

Hors exceptionnels, Merck a dégagé un bénéfice de 98 cents par action, supérieur à la moyenne des prévisions des analystes qui était de 94 cents, selon Thomson Reuters I/B/E/S.

Le chiffre d'affaires trimestriel s'est établi à 10,4 milliards de dollars, en hausse de 3%, mais un peu inférieur aux 10,49 milliards de dollars du consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Le laboratoire anticipe pour 2018 un bénéfice ajusté dans une fourchette de 4,08 à 4,23 dollars par action. Les analystes s'attendent en moyenne à 4,11 dollars.

(Manas Mishra à Bangalore; Catherine Mallebay-Vacqueur et Bertrand Boucey pour le service français, édité par Juliette Rouillon)