Le bénéfice net du groupe s'est établi à 1,21 milliard de dollars (1,09 milliard d'euros), soit 0,43 dollar par action, contre 688 millions (0,24 dollar/action) un an plus tôt.

Hors éléments exceptionnels, le résultat par action est ressorti à 0,93 dollar par action alors les analystes financiers avaient anticipé 0,91 dollar selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Le chiffre d'affaires de Merck a augmenté de 1% sur la période, à 9,84 milliards de dollars, contre un consensus de 9,78 milliards.

Les ventes du Keytruda ont atteint 314 millions de dollars. Les analystes de Berenberg avaient tablé sur 295 millions.

Les ventes combinées du Januvia et un autre traitement du diabète appelé Janumet ont augmenté de 2%, à 1,63 milliard de dollars, total également supérieur au consensus.

Cependant, ces deux médicaments, confrontés à une concurrence accrue, ne sont plus considérés comme d'importants moteurs de croissance des résultats.

Le Zepatier, le nouveau traitement de l'hépatite C de Merck, commercialisé aux Etats-Unis depuis environ six mois, a représenté des ventes de 112 millions de dollar sur le seul deuxième trimestre.

Vamil Divan, analyste chez Credit Suisse, pense que la croissance des livraisons de nouveaux produits tels que le Keytruda et le Zepatier sera contrebalancée par le déclin à venir des ventes de médicaments plus anciens tels que le Januvia mais aussi les traitements du cholestérol Vytorin et Zetia.

Pour l'ensemble de l'exercice, Merck dit prévoir désormais un bénéfice par action, hors exceptionnels, compris entre 3,67 et 3,77 dollars contre une fourchette précédente allant de 3,65 à 3,77 dollars.

(Ransdell Pierson, avec la contributuion d'Ankur Banerjee à Bangalore, Benoît Van Overstraeten pour le service français)