Merck anticipe désormais un chiffre d'affaires et un excédent brut d'exploitation pour 2017 dans le bas de fourchettes qu'il avait fixées respectivement entre 15,3 et 15,7 milliards d'euros et entre 4,4 et 4,6 milliards d'euros.

La majorité des coûts de production du pôle cristaux liquides, qui contribue largement aux bénéfices de l'entreprise, sont imputés en Allemagne, alors qu'il vend principalement à des groupes d'électronique en Asie.

La division santé grand public, que Merck songerait peut-être à vendre, a enregistré une hausse de 11% de son chiffre d'affaires au troisième trimestre, à 236 millions d'euros, grâce au dynamisme des marchés asiatique et d'Amérique latine.

Les analystes estiment sa valeur à quelque 4,5 milliards de dollars.

Cette division, qui selon des analystes de Berneberg a réalisé un "trimestre remarquable", a fait mieux que les homologues de Bayer et de Pfizer.

Le bénéfice avant intérêts, impôt, dépréciations et amortissements (Ebitda) ajusté a reculé de 8,3% à 1,1 milliard d'euros au troisième trimestre, en raison d'un investissement d'une centaine de 100 millions d'euros dans le développement de médicaments. Le résultat est conforme aux attentes des analystes.

Le titre prenait 0,45% à 92,83 euros vers 9h10 GMT à la Bourse de Francfort, parmi les plus fortes hausses du Dax, qui reculait de 0,04% à ce stade.

(Ludwig Burger; Catherine Mallebay-Vacqueur pour le service français, édité par Wilfrid Exbrayat)

Valeurs citées dans l'article : Bayer, Merck KGaA, Pfizer