M6 (Metropole TV) a fait état après la clôture d'un chiffre d'affaires stable au premier semestre à 634,4 millions d'euros. Il a en revanche légèrement réculé, de 0,2%, au deuxième trimestre à 322,2 millions d'euros.

Les recettes publicitaires sont, elles, ressorties à 400,4 millions d'euros sur les six derniers mois, soit une baisse de 3,8% en lien avec la conjoncture économique.

A contrario, 'les revenus non publicitaires ont affiché une progression de +7,1%, grâce notamment au dynamisme des activités de vente à distance depuis l'acquisition de Best of TV le 7 janvier dernier et la cession de Mistergooddeal le 31 mars', a détaillé le groupe.

Après une baisse de 18,9 millions d'euros au premier trimestre, l'Ebita a de son côté crû lors des trois mois suivants, démontrant par là même la capacité du Groupe à contrôler ses coûts dans les contextes difficiles. Il s'est élevé à 112,3 millions d'euros sur le semestre, en repli de 17,4 millions principalement en raison de la baisse du chiffre d'affaires publicitaire.

En conséquence, la marge opérationnelle courante consolidée a atteint 17,7% contre 20,4% au 30 juin 2013.

Enfin, le résultat net s'est s'établi à 65,7 millions d'euros, soit une marge nette de 10,4% en recul de 1,2 point en glissement annuel.

Concernant ses perspectives, M6 (Metropole TV) a indiqué rester prudent face à l'absence de visibilité du marché publicitaire sur les 5 derniers mois de 2014.

Le groupe a par ailleurs regretté la décision du CSA de ne pas agréer le passage de Paris Première en clair. 'Le passage de Paris Première sur la TNT gratuite était l'occasion de conjuguer qualité de l'offre télévisuelle et équilibre économique ; le modèle économique de la chaîne se trouve aujourd'hui mis en péril', a-t-il notamment estimé.


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