Michelin a vu son résultat net bondir de 23% au premier semestre à 624 millions d'euros. Les ventes nettes ressortent en recul de 4,7% à 9,67 milliards d'euros en raison d'un effet de change défavorable et d'un écart de périmètre de -58 millions d'euros. Le résultat opérationnel avant éléments non récurrents s'établit à 1,16 milliard d'euros en hausse de 16%, contre 1,15 milliard l'an dernier, et la marge opérationnelle avant éléments non récurrents ressort à 12% des ventes nettes.

Le groupe de pneumatiques a affiché des volumes en hausse de 1,9 %, dans un contexte de ralentissement de la croissance des marchés au deuxième trimestre, notamment en Poids lourd et, comme annoncé, en Génie civil.

Selon le consensus médian compilé par Michelin, les analystes attendaient un bénéfice net de 681 millions d'euros sur un chiffre d'affaires de 9,85 millions d'euros.

De son côté, le cash flow libre demeure, selon le groupe, "en ligne avec la saisonnalité habituelle" mais s'élève pourtant à -243 millions d'euros, alors qu'il demeurait positif l'an dernier, à pareille époque, à 147 millions d'euros.

S'agissant des perspectives pour l'exercice en cours, le groupe, par l'intermédiaire de son Président directeur général, Jean-Dominique Senard, maintient sa perspective de croissance des volumes autour de 3 %, en ligne avec les marchés pour l'année 2014.

Le groupe confirme son objectif d'un résultat opérationnel avant éléments non récurrents en croissance hors effets devises, d'une rentabilité des capitaux employés supérieure à 11 % et d'une génération d'un cash flow libre structurel supérieur à 500 millions d'euros. Le programme d'investissements est maintenu autour de 2 milliards d'euros.

A mi-parcours, le plan de compétitivité 2012-2016 atteint 60 % de son objectif.