Le numéro un mondial des logiciels a fait état d'un bénéfice de 4,61 milliards de dollars sur la période, soit 55 cents par action, contre 4,96 milliards, soit 59 cents par action, un an auparavant, un repli partiellement lié aux coûts d'intégration des activités de Nokia acquises fin avril.

Les analystes financiers prévoyaient un BPA un peu plus élevé, de 60 cents, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.

Mais son chiffre d'affaires a progressé de 17% à 23,38 milliards de dollars, une performance supérieure au consensus qui était à 23 milliards, essentiellement grâce aux ventes additionnelles tirées de l'acquisition de la division de Nokia.

Dans les transactions après-Bourse, le titre Microsoft était stable, après avoir touché un pic de 14 ans cette semaine.

"Ces résultats sont suffisamment bons pour Wall Street et c'est une nouveau pas dans la bonne direction", estime Daniel Ives, analyste chez FBR Capital Markets. "(Le coût de l'intégration de) Nokia a été un peu plus que ce que Wall Street attendait mais cela n'est pas tout à fait surprenant (...)."

Microsoft a engagé un processus de réduction massive des effectifs de Nokia, fermant des usines et supprimant environ la moitié de ses 25.000 emplois, en vue de limiter ses coûts et se recentrer sur l'informatique dématérialisée ("cloud computing") dans le cadre d'un plan annoncé par le nouveau directeur général Satya Nadella la semaine dernière. (voir)

(Bill Rigby, Juliette Rouillon pour le service français)

Valeurs citées dans l'article : Microsoft Corporation, Nokia Oyj