(Actualisé avec des précisions, propos du directeur financier, cours actualisé)

par Bill Rigby

SEATTLE, 26 janvier (Reuters) - Microsoft a annoncé lundi une baisse de son bénéfice net au deuxième trimestre clos le 31 décembre, conforme aux attentes de Wall Street, des ventes de PC atones ayant affecté la demande pour son système d'exploitation Windows.

Microsoft a également dû faire face à des effets de change défavorables tenant à un dollar fort. Le géant de Seattle a enfin inscrit une charge fiscale exceptionnelle liée à un audit aux Etats-Unis.

L'action, qui a atteint des sommets de 14 ans ces derniers mois, perdait 3% à 45,63 dollars en après-Bourse.

"Même si les effets de change sont un poids pour Microsoft et d'autres grandes sociétés internationales, nous estimons que les chiffres généraux sont assez bons", dit Daniel Ives, analyste de FBR Capital Markets.

L'OS Windows est sous pression depuis trois ans en raison de la baisse des ventes de PC encore que ce marché semble s'être stabilisé ces derniers mois.

Microsoft n'a pas chiffré les effets de change sur ses comptes. Ce dernier réalise près des trois quarts de son chiffre d'affaires à l'étranger mais une bonne partie de ce dernier est libellé en dollars.

"Globalement, la seule surprise, de mon point de vue, réside dans les licences commerciales, où il y a eu quelques creux dus aux changes ainsi qu'aux conditions macroéconomiques en Chine et au Japon", a dit la directrice financière Amy Hood à Reuters.

Les licences commerciales sont pour l'essentiel celles de Windows et de la suite bureautique Office vendues aux professionnels, principale source de revenus de Microsoft.

Le leader mondial des logiciels a fait état d'un bénéfice de 5,86 milliards de dollars, soit 71 cents par action, contre 6,56 milliards (78 cents) un an auparavant.

Le chiffre d'affaires a augmenté de 8% à 26,5 milliards de dollars, conséquence surtout de l'acquisition des combinés mobiles Nokia.

Les analystes anticipaient un C.A. de 26,3 milliards de dollars et un bénéfice de 71 cents par action. (Wilfrid Exbrayat pour le service français)