Et si l'acquisition de LinkedIn par Microsoft devait finalement ne jamais avoir lieu ? Tel est en tout cas le souhait de Salesforce, spécialiste des solutions CRM qui était lui aussi sur les rangs pour racheter le réseau social professionnel.

Alors que les autorités américaines, brésiliennes et canadiennes ont donné leur accord, celui de la Commission européenne reste à obtenir. Salesforce a en conséquence décidé de la saisir, dénonçant une opération anti-concurrentielle et qui donnerait à Microsoft un avantage injuste.

Le géant américain, qui a déboursé la coquette somme de 26 milliards de dollars pour s'offrir LinkedIn, n'a pas encore match gagné et les arguments développés par Burke Norton, directeur des affaires juridiques de Salesforce, pourraient faire mouche.

'En récupérant la propriété des données uniques de LinkedIn sur plus de 450 millions de professionnels situés dans plus de 200 pays, Microsoft sera en mesure d'empêcher des concurrents d'accéder à ces données et, ce faisant, obtiendra un avantage concurrentiel indû', estime ce dernier.

La Commissaire européenne à la Concurrence Margrethe Vestager a quant à elle d'ores et déjà annoncé la couleur, exprimant le souhait de 'surveiller de très près' les sociétés qui récoltent et exploitent les données personnelles pour s'assurer qu'il n'y a pas d'entrave à la concurrence.

Affaire à suivre. De près.


Copyright (c) 2016 CercleFinance.com. Tous droits réservés.