Le titre progressait de 3,1% à 81,20 dollars dans les échanges d'après-Bourse.

Le géant technologique a fait état d'un bénéfice net de 6,58 milliards de dollars (5,65 milliards d'euros) pour son premier trimestre clos le 30 septembre, soit 84 cents par action, contre 5,67 milliards (72 cents) un an plus tôt.

Le chiffre d'affaires a progressé de 12% à 24,54 milliards de dollars.

Dans le cloud, le chiffre d'affaires a augmenté de 14% à 6,92 milliards, supérieur au consensus FactSet qui le donnait à 6,70 milliards. La seule plate-forme Azure a enregistré une croissance de 90% de ses ventes, inférieure cependant au bond de 97% du trimestre précédent.

En rythme annualisé, le chiffre d'affaires des activités de cloud a atteint 20,4 milliards de dollars, a noté Microsoft. En 2015, le nouveau directeur général Satya Nadella avait établi un objectif de 20 milliards de dollars pour ce segment à l'horizon de 2018.

La division de cloud a dégagé une marge brute de 57%, a précisé Stephanie Rodriguez, en charge des relations investisseurs du géant de l'informatique.

Dans la division de PC, qui reste la plus importante par le chiffre d'affaires, les ventes ont reculé de 0,2% à 9,38 milliards de dollars mais en dépassant sensiblement le consensus qui les donnait à 8,81 milliards.

Cette division comprend le système d'exploitation Windows, la console de jeu Xbox, les publicités en ligne et les tablettes et ordinateurs portables Surface.

Après deux trimestres de baisse du chiffre d'affaires, la gamme surface a retrouvé une croissance de 12% au troisième trimestre, aidée par la sortie d'un nouveau modèle en mai.

Microsoft a aussi bénéficié d'une hausse de 13% des ventes de Dynamics, son activité de logiciels pour entreprises qui concurrence Salesforce.com.

L'action Microsoft a gagné près de 27% depuis le début de l'année, à comparer à un gain de 14,4% pour l'indice Standard & Poor's 500.

Pour le trimestre en cours, le groupe de Redmond (Etat de Washington) prévoit un chiffre d'affaires compris entre 11,7 et 12,1 milliards de dollars dans les PC et de l'ordre de 7,35 à 7,55 milliards dans le cloud.

"Le cloud reste le cheval de Troie pour la croissance de Microsoft dans les prochaines années mais l'amélioration progressive de l'environnement des PC constitue aussi un élément favorable", estime Daniel Ives, analyste à la firme de recherche GBH Insights.

(Salvador Rodriguez à San Francisco avec Pushkala A à Bangalore, Véronique Tison pour le service français)