(Commodesk) Le Conseil d’administration de Fonterra désapprouve la proposition de réforme de la Loi de restructuration de l’industrie laitière (DIRA). Le Conseil s’exprimait au nom de 10.500 agriculteurs actionnaires de la coopérative.

Le gouvernement avait précisé, mardi 27 mars, son projet de révision de la Loi de restructuration de l’industrie laitière, qui contient notamment une obligation pour Fonterra de rendre publiques les informations sur la fixation de ses prix aux producteurs, sous la supervision de la Commission du Commerce. Selon le ministre des Industries primaires David Carter, « en raison de la prédominance de Fonterra sur la marché néo-zélandais », le prix auquel la coopérative achète le lait aux éleveurs devient le prix auquel tous les transformateurs du pays doivent par défaut rémunérer les producteurs de lait pour parvenir à s’approvisionner.

Le projet de loi inclut également la possibilité pour Fonterra de mettre en place son projet de système de « Trading among farmers » (TAF), permettant aux agriculteurs actionnaires d’échanger des parts de la coopérative avec les autres membres. Ce point avait été salué par Fonterra dans un communiqué daté du 28 mars, mais le président du Conseil d’administration, Simon Couper, proteste contre le dispositif de surveillance des prix.