Les autorités néozélandaises ont donné le 20 avril leur feu vert à la vente controversée de 16 fermes laitières à une compagnie chinoise, Shanghai Pengxin. Le service supervisant les ventes à des sociétés étrangères (Overseas Investements office) a mis un terme au débat suscité par un consortium agricole néozélandais évincé. Ces opposants avaient obtenu il y a deux mois une décision de justice, mettant en doute l’intérêt de cette vente pour la Nouvelle-Zélande. L’acheteur chinois a créé une filiale de droit néozélandais, Milk New Zealand Holdings et l’OIO a écarté l’objection.

Les fermes en question couvrent 8000 hectares, sur lesquelles l’acheteur chinois s’est engagé à investir 18 millions de dollars néozélandais (11,1 millions d’euros). Le groupe Shanghai Pengxin gère depuis 2005 des propriétés nettement plus étendues en Bolivie, produisant soja et maïs. Il élève aussi des moutons sur 930 hectares dans le Shandong, à l’est de la Chine.

La Nouvelle-Zélande est le premier exportateur mondial de produits laitiers, et les fermes en question fournissent Fonterra, la plus grande coopérative laitière du monde.