Grande société exportatrice, Mondelez pourrait pâtir de la politique plus protectionniste que défend Donald Trump...

Le géant américain de l'agroalimentaire est notamment très implanté au Mexique, qui pourrait être, selon le voeu régulièrement martelé du nouveau locataire de la Maison Blanche, séparée des Etats-Unis par un gigantesque mur.

Mondelez est par ailleurs susceptible de voir son activité durablement affectée en Grande-Bretagne avec la baisse de la livre sterling, corollaire d'un 'Brexit' dont la société commence d'ailleurs déjà à payer les conséquences...

Des problèmes monétaires en Inde ont également pesé sur l'activité au quatrième trimestre et le chiffre d'affaires a au bout du compte chuté de 8,1% sur un an à 6,77 milliards de dollars, contre 6,89 milliards visés par les analystes (+0,6% à périmètre constant et hors effet devises).

Sur le plan de la rentabilité, Mondelez est comme attendu retourné dans le vert, ayant dégagé un bénéfice net de 93 millions de dollars ou 6 cents par action, contre une perte de 729 millions représentant 45 cents par action au titre des 3 derniers mois de 2015. Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action (BPA) est ressorti à 47 cents, 1 cent de moins toutefois que l'estimation moyenne du consensus.


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