L'union entre Numericable et SFR doit être officialisée d'ici fin novembre. Mais en attendant, l'Autorité de la Concurrence va se réunir fin octobre pour donner son feu vert au rapprochement entre les deux parties. La prochaine audition des directions de SFR, de Numericable et de toutes les parties concernées, sera toutefois un passage obligé pour valider ce projet de fusion.

Mais les fiançailles entre SFR et Numericable ne se déroulent pas aussi bien que prévu. Des nuages s'amoncellent dans le ciel des deux futurs mariés, selon 'Le Figaro'. Le quotidien révèle que plusieurs zones d'ombre sont à éclaircir comme le rôle de Vivendi au sein du nouvel ensemble SFR-Numericable, dont il conservera 20 % du capital de l'opérateur télécoms.

Or, l'Autorité de la Concurrence « pourrait demander à Vivendi de ne pas intervenir dans les choix stratégiques de SFR-Numericable dans la distribution de contenus, un sujet particulièrement sensible pour le groupe présidé par Vincent Bolloré » rapporte 'Le Figaro'.

Selon le quotidien, Vivendi aurait fait pression sur SFR pour freiner l'opérateur dans ses négociations avec Netflix, la plate-forme de vidéos à la demande alors que de son côté, Numericable a lancé son propre service, LaBox Series, destiné à faire de l'ombre à l'américain.

L'Autorité de la concurrence devra se pencher sur un autre sujet sensible à savoir le poids de SFR-Numericable à la Réunion et Mayotte. Le nouvel ensemble détiendra 75 % de part de marché à la Réunion et 92 % à Mayotte. Or, l'Autorité de la concurrence devrait demander une cession d'Outremer Telecom, racheté en juin 2013 par Patrick Drahi, le principal actionnaire de Numericable. Et déjà, certains opérateurs sont sur les rangs dont des sud-africains. Free serait également intéressé par l'opérateur ultramarin.

En outre, l'Autorité de la concurrence devra examiner la mutualisation des réseaux mobiles de Bouygues-Telecom et de SFR en zones peu denses, explique 'Le Figaro'. Ce partage des réseaux devait permettre à Bouygues Telecom d'économiser 100 millions d'euros par an et à SFR 200 à 300 millions. Tout avance « très lentement », croit savoir le journal, citant des proches du dossier.

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