Le trublion Montebourg ne faisant plus partie du gouvernement, c'est le Premier ministre en personne, Manuel Valls, qui prend le relais de la « contestation » vis-à-vis de la politique monétaire européenne en remettant sur le tapis la problématique de l'euro trop fort.

Devant l'université d'été du Medef à Jouy-en-Josas, Manuel Valls a maintenu la pression sur la Banque centrale européenne (BCE) pour qu'elle aille plus loin afin de lutter contre une faible inflation et de faire baisser la valeur de l'euro.

Manuel Valls a en effet rappelé que les baisses de taux de la BCE en juin et la promesse par la banque centrale d'un nouveau programme de prêts à destination des banques démontraient que la BCE était disposée à adopter des mesures pour soutenir l'économie, combattre une faible inflation et écarter le risque de déflation.

"La Banque centrale européenne a fait un mouvement positif début juin. [...] Mais il faut aller plus loin, plus vite, notamment parce que l'inflation est trop faible", a noté le Premier ministre. "L'euro est surévalué. C'est mauvais pour nombre de vos entreprises. C'est mauvais pour la croissance", a-t-il ajouté.

L'euro de son coté n'en faisait qu'à sa tête et grappillait 0,28%, pour s'échanger à 1,3206$.

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